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Congo History

Agression et crimes du rwanda au Congo (RDC): Le livre blanc

La situation d’insécurité que dénonce ce Livre Blanc (produit par le gouvernement congolais) est celle qui s’est exacerbée depuis mars 2022, après la reprise des activités militaires dans la zone Est par les RDF (Rwanda Defence Force) directement ou en appui des éléments terroristes du M23.


Ces attaques couplées ont occasionné la commission de plusieurs actes constitutifs de crimes internationaux, particulièrement le crime d’agression, les crimes contre l’humanité, les crimes de guerre, et le crime de génocide et d’écocide. Depuis la reprise de ces activités militaires, on dénombre plusieurs civils tués, plusieurs centaines des milliers de personnes déplacées, plusieurs blessés ainsi que des localités occupées par les troupes de l’armée rwandaise seules ou avec le mouvement terroriste du M23.





CHAPITRE I : DU CARACTERE IRREFUTABLE DE L’AGRESSION DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO PAR LE RWANDA

Le Rwanda procède de deux manières: l’incursion de ses forces armées directement sur le territoire congolais et l’exercice du contrôle effectif sur les troupes armées du M23, avec un appui en matériels et en hommes de troupes fort significatif.









L’acte d’invasion a été révélé, le 24 mai 2022, lorsque les forces armées rwandaises sont entrées sur le territoire congolais sans qu’elles n’y soient invitées ni autorisées par le Gouvernement congolais. En effet, le Groupe d’Experts de l’ONU rapporte des faits vécus par des témoins oculaires, des sources des FARDC, des acteurs de la société civile et des autorités locales de même que des images aériennes ainsi que des preuves photographiques, qui démontrent que des éléments de l’armée rwandaise ont été vus en grand nombre marchant en colonnes et franchissant les frontières du territoire congolais par au moins quatre points d’entrée à savoir Kabuhanga, Chegera, Kibaya et Kasisi.


En effet, ces militaires rwandais ont attaqué le 28 mai 2022 le 3408ème régiment des FARDC… Lors de ces attaques, deux militaires rwandais, le caporal Nkunda Bagenzi et le sergent de 1ère classe Minuare Gadi, ont été arrêtés par les militaires des FARDC dans la ferme de Mr. Magake Hetegeka, au village Kivunge, localité Kazuba, groupement Kasigari, dans le territoire de Rutshuru.







le 17 juin 2022, un missile tiré par les éléments de RDF a abattu un hélicoptère de combat des FARDC entre les localités de Chengerero et de Bunagana comme l’illustre cette image.





La suivante présente la situation des prises de positions, occupations temporaires, des forces armées rwandaises sur le territoire congolais.





CHAPITRE II : LES CRIMES COMMIS PAR LES RDF ET M23





Bien avant que cette crise d’agression ne devienne aussi avérée que documentée avec la dénonciation des faits de soutien au M23 par le Rwanda et d’invasion de RDF sur le territoire congolais, le Président rwandais, Paul Kagame, n’a pas tari de menaces d’agression contre la RDC. En effet, dans son discours du 22 février 2022 au parlement il déclarait que : Nous sommes un petit pays, nous n’avons pas d’espace dans lequel nous pouvons combattre. Nous ferons la guerre d’où elle viendra car ils ont l’espace pour la guerre. C’est comme ça que ça marche. Le problème sur lequel nous focalisons notre attention, c’est le problème de la RDC.


Et d’ajouter : Même si j’ai dit que j’étais en retard pour le Congo, la cause qui fait à ce que nous focalisions notre attention en RD Congo ce sont les FDLR et d’autres groupes armés qui peuvent s’allier à ces derniers. Il y a déjà une connexion rouge, c’est pourquoi nous nous focalisons mais, cela doit se régler comme ça se doit. Il y a là où nous protégeons, il y a là où nous demandons et il y a là où ça dépasse la limite et nous n’avons plus à qui demander. Nous réglons les problèmes comme ça se doit.


Quelques mois plus tard, après que la RDC et certains rapports avaient déjà dénoncé tous ces différents faits, le Président rwandais, s’étant érigé en « défenseur» des « revendications » des terroristes du M23, a persisté dans ses menaces d’agression. Il a, dans son discours au Sommet du Commonwealth du 23 juin 2022, déclaré que : «Avec le M23, nous défendons les Congolais d’origine rwandaise afin qu’ils accèdent aux droits de propriété» .


D’après la Société civile du Nord-Kivu, Paul Kagamé dans sa dernière sortie du 30 novembre 2022, lors de la prestation de serment de son nouveau Ministre de la Santé, a déclaré que : « lorsque les bombes tirées à partir de la RDC sont tombées à KINIGI et dans d’autres endroits, cela devenait attractif pour nous de franchir la frontière, le fait de lancer des bombes c’est une forme d’invitation tacite ».


A sa suite, différentes autorités militaires mieux placées dans la direction de l’Etat rwandais ont également proféré des menaces d’agression à l’encontre de la RDC. C’est le cas du Chef d’Etat-Major de l’armée rwandaise, Jean Bosco KAZURA, qui s’est singularisé par une menace on ne peut plus claire. « Je ne vais pas me gêner de poignarder le Congo dans le dos» .





A la suite du Président de la République et du Chef d’Etat major général rwandais, James Kabarebe, conseiller Spécial de Paul Kagame, a déclaré lors d’un entretien avec les officiers : « le Rwanda n’acceptera pas l’asphaltage du tronçon routier Bunagana -Rutshuru – Goma au motif que ça gênerait les intérêts du Rwanda». Et de poursuivre : « il n’est pas acceptable que cette route se construise sans que le Rwanda n’ait été préalablement ni consulté ni impliqué».



Le rwanda est donc passé à l’acte. Par leurs attaques, pilonnages et bombardements, les RDF ont commis des homicides intentionnels… Plusieurs images de destructions et de ces crimes commis par les forces rwandaises ont été documentés.


La politique menée par le Rwanda dans plusieurs entités attaquées et/ou occupées est également de nature génocidaire tant en termes d’action qu’en termes de tentative. Le Rwanda, à travers ses forces armées et en soutien aux terroristes du M23 s’est comporté en génocidaire sur le sol congolais en procédant entre le 29 et le 30 novembre 2022 aux tueries ciblées de membres des tribus ou ethnies bien identifiées situés au village de Kishishe. Les agresseurs ont d’abord tué plus de 102 Hutus congolais, ce groupe que le régime rwandais cherche à venger à tout prix sous prétexte de prévenir un nouveau génocide dans son pays.


Vue du bâtiment de l’Institut Saint Gilbert de Biruma bombardé par le RDF:



Vue d’un des deux enfants tués à la suite des bombardements des M23/RDF sur une école à Biruma en territoire de Rutshuru, en date du 10 juin 2022:



Vue de Destruction des maisons d’habitation et des bananeraies à Kabaya et Biruma par les éléments M23/RDF en date du 10 juin 2022:



Vue d’une des victimes du bombardement des M23/RDF du 16 août 2022 à Chakere:




CHAPITRE III : URGENCE DE LA MISE EN OEUVRE DE LA RESPONSABILITE DU RWANDA, DES MEMBRES DE SON ARMEE ET DU M23, AUTEURS DE DIFFERENTS CRIMES


Au vu des faits établis de violation de l’obligation de non-agression en vertu du droit international et la responsabilité avérée du Rwanda ainsi que celle des différentes personnes physiques impliquées telles que rapportées hier comme aujourd’hui, la RDC constate qu’il n’y a pas de raison de laisser impuni un seul de ces actes, vu leur gravité.


Un échantillon d’armes et des effets militaires de RDF saisis sur le théâtre des opérations à Bunagana en juin 2022.





CHAPITRE IV : DE L’INCONSISTANCE DES ALIBIS DU RWANDA POUR JUSTIFIER SES ACTIVITÉS MILITAIRES EN RDC ET DE SA POLITIQUE DE DÉNÉGATION ET DE VICTIMISATION


L’intenable argument des FDLR… la RDC a fourni des efforts continus et importants qui ont abouti à l’élimination progressive de ces forces négatives (les FDLR) totalement décapitées à ce jour.


CHAPITRE V : ENTRAVES AUX PROCESSUS DE PAIX PAR LE RWANDA ET MOLESSE DE L’ACTION DE LA MONUSCO


La République Démocratique du Congo est consciente que la fin de la crise sécuritaire à l’Est de son territoire national ne doit pas passer exclusivement par des moyens militaires.


Aussi, la RDC est-elle engagée à ce jour avec ses agresseurs dans le processus de paix de Nairobi et celui de Luanda. Tous ces processus de paix peinent à progresser suite à des entraves systématiques dressées par les autorités rwandaises qui n’ont jamais été de bonne foi ni sincères. En même temps, la MONUSCO dont les missions principales sont de protéger la population civile, de maintenir la paix et, au besoin de l’imposer, ne s’engage que très peu sur le terrain pour les accomplir.



CHAPITRE VI : IMPÉRATIF DE LEVER TOUTES MESURES RESTRICTIVES D’ACQUISITION DES MATÉRIELS DE GUERRE CONTRE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO


Aujourd’hui, ces mesures ont été levée… En effet, la résolution adoptée le mardi 20 décembre 2022, par le conseil de sécurité des nations unies retire la mention qui exigeait que les pays exportateurs informent le Conseil de sécurité de toute vente d’armes ou aide militaire à la RDC.


CHAPITRE VII: TABLEAUX SYNOPTIQUES ET PHOTOS DES ACTES D’AGRESSION ET DES CRIMES PERPETRES PAR LE RWANDA ET SES HOMMES EN RDC






Le peuple congolais n’a aucun problème avec le peuple rwandais mais, il ne peut continuer de tolérer l’hostilité, et le coté belliciste du régime du rwandais.

 

!! Nous n’oublierons jamais !!




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