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Congo History

Thomas Sankara, un grand panafricain

Thomas Sankara (21/12/1949 – 15/10/1987) fut chef de l’État de la République de Haute-Volta qu’il rebaptisée Burkina Faso, de 1983 à 1987. Ce digne africain a mené une révolution contre l’impérialisme, le néocolonialisme et le racisme en son temps et il a prononcé des discours qui résonnent encore jusqu’à ce jour en Afrique.


Il se dressa contre une Afrique dominée par la France et les ex puissances coloniales. En panafricain, il appelle les chefs d’États africains à ne pas payer la dette aux bailleurs de fonds pour éviter la mort des économies africaines.


Sankara fait un travail extraordinaire dans son pays. Il fait appel au peuple du Burkina Faso pour prendre en main son destin pour son propre développement. Il lança une campagne de vaccination massive qui fit chuter le taux de mortalité infantile de façon spectaculaire. Mais surtout, Il fait appel au patriotisme économique et à l’autosuffisance pour transformer une économie dépendante de la France et des bailleurs de fonds.


Aussi il mit en place une campagne de reboisement pour lutter contre la désertification. Il interdit l’excision et fit la promotion des droits de la femme et plaida pour la libération de la femme.


Il mena une diplomatie coup de poing à travers le monde. Dans sa défense des africains, il reprocha au président français Mitterrand d’avoir accueilli le président sud africain, Pieter Botha, qui refusait de mettre fin au régime raciste d’apartheid.


En 4 ans, Thomas Sankara secoua les consciences en Afrique, ce que très peu de leaders africains auraient osé faire. Sa disparition, comme celle d’autres leaders panafricains comme Lumumba, est une perte et a coupé l’élan de cette Afrique désireuse de son émancipation.


Le message de Thomas Sankara résonne encore aujourd’hui. Beaucoup de choses ont changé depuis sa mort cependant l’Afrique est toujours sous contrôle dans un système mondial capitaliste et néo-colonialiste. L’Afrique ne pourra émerger que lorsqu’elle prendra son propre destin en main, lorsqu’elle contrôlera sa propre économie et enfin lorsqu’elle consommera ce qu’elle produira elle-même.


Un véritable programme et un appel à la prise de conscience!

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