La Belgique et l’indépendance du Congo
Après 1945, le statut de l’élite congolaise urbaine va être au centre des préoccupations de Belges qui estimaient des réformes nécessaires. Ceux-ci ne vont cependant pas pouvoir tomber d’accord sur un plan cohérent.
A défaut de la reconnaissance de droits politiques ou de la création d’un nouveau statut, l’administration coloniale va adopter une série de mesures partielles à caractère social ou culturel.
Des cercles d’ « évolués » vont être créés dans les principaux centres urbains, un embryon de presse congolaise va voir le jour (La Voix des Congolais), des associations culturelles ou sociales congolaises vont être autorisées et soutenues. En février 1946, le premier « syndicat pour travailleurs indigènes congolais spécialisés » va voir le jour. Il va connaître un essor rapide. Enfin, le 1/7/1947 va être créé un « Fonds du bien-être indigène », destiné à « concourir au développement matériel et moral de la société indigène ».
Ces mesures vont trancher suffisamment par rapport au système antérieur pour accréditer auprès d’une partie de l’élite congolaise l’idée que le pouvoir colonial est ouvert à ses aspirations et prêt à satisfaire ses revendications…
Lire sur le lien ci-dessous:
Comentarios