L’historiographie congolaise
L’historiographie congolaise, dont l’essai de bilan est abordé ici, ne date pas d’avant le début des années 1960, puisque la science historique est tard venue sur le terrainafricain, jugé déroutant jusque là en raison de l’absence quasi totale de documents écrits. L’intérêt tardif porté à l’exploitation des sources non écrites a enfin rendu possible cettedémarche. Dès cette époque, l’historiographie congolaise et sur le Congo s’est distinguée par son dynamisme, notamment à cause de la diversité des foyers où elle était pratiquée du fait de l’essaimage des anciens chercheurs du Congo. Quant à la production historique de ces quatre dernières décennies, elle demeure prometteuse, parce qu’elle aborde des domaines divers, allant des essais méthodologiques et épistémologiques aux multiples exploitations de sources orales et d’archives. Cependant ces nombreuses pistes auraient pu davantage être approfondies si le dynamisme des années 1960 avait été confirmé dans la suite. La léthargie, voire la régression, qui s’en est suivie, était liée à la gestion calamiteuse de la postcolonie congolaise et aux crises chroniques de la coopération belgo-congolaise. Pour que ces recherches reprennent de l’envol, l’établissement de synergies scientifiques et techniques s’impose pour économiser les moyens et tirer profit des regards croisés…
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